Le
Groupe spectaculaire °° Toffodji °° est une histoire
héréditaire transmise de génération en génération depuis l’hstoire des temps et
qui se perpétue jusqu’à ce jour avec la valorisation des danses rituelles et
royales des terroirs béninois. Sènou Loko Franklin est un consacré des règles
rituelles de la force de la nature pour la nature. Le chorégraphe né, qui a
fait tout le parcours artistique dans ce sens avec tous les meilleur d’ici et
d’ailleurs s’inspire du pouvoir divin fâ pour exprimer son savoir être et son
savoir faire à travers une organisation chorégraphique capable de toucher
toutes les sensibilités possibles. Les membres du groupe apportent de l’enthousiasme
aux uns et autres à travers les danses Tèkè et Sinsinnou de la zone
septentrionale, Dogba, Akohoun, Zinlin et le Hougan de la région du Zou dans le
sud Bénin. Outre ses performances spectaculaires dans ce registre, le groupe
Toffodji détient le record des trophées sur les festivals d’ici et d’ailleurs
comme celui du Nigéria(Festival de l’Intégration, African Dance Intégration)
2013, 2015, 2016, et 2017. Le Festival Danse Agogo de Ouidah au Bénin 2011, et
2015. Le Festival Iby-Ilé avec un succès retentissant qui attire des touristes
et favorise des ouvertures pour les artistes participants sur l’international.

En 2017, Le chorégraphe adulé s’explose dans sa prestation et reçoit à
l’unanimité les acclamations nourries du grand public du stade de l’amitié à
l’ouverture du Festival International de Théâtre du Bénin en Mars 2016, puis
enchaîne d’autres succès en Novembre à l’ouverture du Festival SICA Stars de
l’Intégration Culturelle Africaine sur l’esplanade de la place de souvenir à
Cotonou. Il réédite les mêmes exploits à
l’ouverture des Festivals NZA (destiné spécialement à l’art culinaire dans
toute sa diversité) et MIA(Meilleurs Instrumentistes Africains) qui a vu défilé
sur l’esplanade du stade de l’amitié Mathieu Kérékou de Cotonou au Bénin toutes
les célébrités Instrumentistes comme Manu Dibango en 2014, Jacob Devarieux en
2015, Paco Sery et Saghohan en 2016 et King Mensah, Gangbe Brass Band en 2017
pour des hommages mérités.


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Le Groupe Toffodji issu
de l’Association Culturelle du même nom œuvre depuis plusieurs années sur la
valorisation du °° Socle de Vie °° pour l’existence de tous avec une
particularité pour la jeunesse qui mérite d’être prise très tôt en charge avec
nos pratiques traditionnelle et cultuelles.
L’année 2017 a été tellement
enrichissante pour le groupe Toffodji
avec deux de ses spécialités fétiches qui font trembler plus d’une troupe sur
une scène à compétition dans le domaine de la danse : il s’agit de la
danse du feu °° Yao Tcha °° qui se
résume pour le commun des mortels à la manifestation de la femme du Tonnerre
qui honore son Dieu de Mari selon l’explication du couvant, qui ne s’expliquera
jamais aux profanes. Le spectacle est si beau, si émouvant et si attirant qu’on
s’évade rapidement dans l’ambiance festive alors que cultuellement les
explications qui toutes autre. Beaucoup tenteront d’imiter cette prestation
artistique mais le chorégraphe attire l’attention des uns et des autres qu’il
faut réussir son initiation au couvant dans les départements de l’Ouémé et
l’atlantique au Bénin avant de tenter cette aventure passionnante et très
complexe. Outre cette spécialité héritée des aïeux qui se perpétuent avec faste,
l’ensemble artistique valorise la danse du Bambou dont l’outil d’attraction est
le bambou. Aussi bien mystérieuse que spectaculaire, cette danse regorge une
théâtralité profonde parce qu’il révèle un ensemble de personnes distillant
dans le rythme °° Agbèhoun °° les morceaux qui préparent l’exécutant principal
de la danse dite °°Dawéhoun°° à sa mise en spectacle. Il est le seul face à un
bambou de quinze mètres environ pour décider du reste des émotions à partager
pour des uns et les autres dans une attente inimaginable.


Puis, dans une sorte
d’animation corporelle sur le rythme Agbéhoun, le danseur procède subitement à
des rituels préparatoires : une communication sérieuse à travers des
incantations avec le bambou pour solliciter son accord, des signes de
génuflexion pour implorer la clémence des esprits qui gouvernent l’espace
d’exécution et faire preuve d’humilité vis-à-vis des initiés qui se trouvent
sur place, surtout si le danseur est sur un sol étranger. Aussi, fait-il des
pirouettes autour du bambou pour faire allégeance à la terre qui le porte. Un
tas d’images mystérieusement théâtrales qui sont habilement noyés dans une
ambiance folkloriques et tonitruante qui détourne l’attention pour enfin distraire
l’esprit.
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Spectacle
en Live :Whouédo (Le Socle de la Vie)
Le texte parle des signes d’Oracles dont sont
issues nos diverses vies ; Whouédo est
le principal signe servant à la fondation d’une vie, d’une maison, d’une
institution, de quelque projet de réalisation. Nous devons en réalité connaitre
les bases de toute fondation pour une durabilité concrète et réaliste, etc.
Toute structure sérieuse ou temple digne du nom est réalisé sur des reliques
après consultation et prières consacrées. Donc à chacun de maitriser son signe
de vie pour mieux mener son existence.


Cette création
de danse thématique parle de la fondation et de l’origine de tout acte et les
impacts qu’elles peuvent engendrer. Le spectacle Whouédo en patois fon une des langues du sud Bénin qui signifie le Socle de la Vie. Il nous révèle
l’importance des signes de l’oracle (Fâ), leurs attributions à chaque
élément de la Dame Nature, leurs apports à nos divers actes posés et leurs
liaisons étroites avec notre existence. Elle rapproche et ramène tout un chacun
de nous à ne plus agir de nos jours dans un vide du hasard sans la maîtrise de
l’étymologie de nos actes, leurs tenants et aboutissants.


Nous devons en
tout état de cause en tirer profit et faire références à nos valeurs endogènes. Notre développement en sortira avec les meilleurs succès.
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